Rencontrer Calvin Djouari, figure majeure de la littérature africaine contemporaine, fut l’occasion de découvrir un homme engagé, aux multiples talents. Originaire de Nkongsamba, au Cameroun, cet écrivain, journaliste et enseignant a fait de sa plume un outil de mémoire et d’identité.Lors de l’entretien, il s’est d’abord présenté en revenant sur son parcours marqué par un profond attachement à l’histoire africaine et par une volonté de transmettre des récits trop souvent oubliés.

Photo de Calvin Djouari

Nous avons exploré ses différentes professions , une vocation née de son désir de mettre en lumière les problématiques africaines. Calvin Djouari a partagé sa vision de l’engagement journalistique, insistant sur l’importance de raconter l’Afrique avec nuance et authenticité. Nous avons donc logiquement abordé Afriksurseine, un magazine à l’initiative de Calvin Djouari, qu’il a crée pour promouvoir la richesse de la culture et de la pensée africaines, tout en offrant une voix au récit bien trop souvent négligé.  Il a évoqué les défis du journalisme en Afrique, notamment l’accès à une information libre et indépendante, et a réfléchi sur l’évolution du métier face à l’essor des réseaux sociaux.

Concernant sa carrière littéraire, il a expliqué comment son passage de l’enseignement à l’écriture lui a permis d’approfondir son exploration des identités africaines.  Il a détaillé son processus créatif, centré sur des thèmes tels que la mémoire collective et les figures oubliées.

Enfin, il a livré des conseils inspirants aux jeunes auteurs africains, les invitant à croire en la singularité de leurs histoires et à embrasser pleinement leur héritage. En conclusion, il a exprimé son espoir pour une littérature africaine de plus en plus influente sur la scène mondiale, et sa volonté de laisser une empreinte durable à travers ses œuvres et ses engagements.

Interview réalisé par Tom Vignelles