[CITERADIO] – De nouveaux moyens pour lutter contre la désertification médicale en région Centre – 04/03/2022

La région Centre-Val de Loire voit sa formation médicale renforcée et agrandie. En effet, en plus de l’annonce de la faculté d’odontologie, à Tours, qui ouvrira ses portes en septembre 2022, Orléans se dote d’une formation médicale. Pour rappel, la nouvelle formation pour les chirurgiens-dentistes représente un investissement de 5 millions d’euros par le CHU de Tours ainsi que 3 millions d’euros par la faculté de médecine.

Le président de l’université de Tours, Arnaud Giacometti, revient sur la situation actuelle en Centre-Val de Loire mais également sur l’attractivité du territoire en proie aux déserts médicaux. Il parle ensuite des inspections qui vont se dérouler, début mars, afin de définir précisément les moyens nécessaires pour que l’université de médecine puisse continuer à se développer. Puis, il évoque l’importance de collaborer en lien étroit avec les autres grandes villes de la région, comme Orléans et Bourges, pour avancer et tirer dans le même sens. Enfin il présente la candidature de l’université pour le projet ExcellenceS : l’objectif est de mettre en avant la signature de la faculté de Tours et afin qu’elle soit reconnue nationalement pour sa qualité de recherche sur plusieurs axes (infectiologie, bio médicaments, santé mentale).

Arnaud Giacometti, président de l’université de Tours

Marie-Noëlle Gerain-Breuzard, directrice générale du CHU de Tours, expose les changements pour son établissement suite à l’ouverture de la nouvelle fac d’odontologie. Une augmentation du nombre de fauteuils dentaires, pour accueillir les étudiants et les populations, aura lieu afin d’améliorer à la fois la formation et les soins pratiqués. Elle explique ensuite les raisons qui font du CHU de Tours le 10ème meilleur CHU de France sur 30 notamment en mettant en avant les activités de pointe dispensées par cet établissement.

Marie-Noëlle Gerain Breuzard, directrice générale du CHU de Tours

Le doyen de la faculté de médecine de la région Centre-Val de Loire, le Professeur Patrice Diot, rappelle que la faculté à améliorer sa capacité d’accueil des étudiants de 28% depuis sa nomination en 2014, tout en conservant le même nombre de professeurs et de personnels administratifs. Il enchaîne avec la volonté d’augmenter la capacité d’accueil jusqu’à 350 étudiants (aujourd’hui ce sont 300 étudiants) alors que son maximum de formation étant de 315 selon le Journal Officiel. Cependant pour répondre à cet objectif, le doyen demande des moyens supplémentaires. Il raconte ensuite sa rencontre avec le premier ministre, entouré d’une délégation tourangelle, où les inspections prévues IGAS et IGESR (Inspection Générale de l’Action Sociale et de l’Enseignement Supérieur) représentent une tache essentielle afin de se projeter dans le futur.

Patrice Diot, doyen de la faculté de médecine de la région Centre-Val de Loire

Quentin Cillard