Dans le cadre de la fête de la radio, CITERADIO a eu l’opportunité d’interviewer Stéphane Bossler, directeur d’antenne de Radio Bienvenue Strasbourg (RBS).

Radio Bienvenue Strasbourg est une radio associative historique, parmi les premières radios pirates de France et premières radios à recevoir une autorisation officielle d’émettre en mars 1982. Dans sa jeunesse, RBS était une radio musicale, émettant notamment du rock alternatif ou industriel et opérée par des gauchistes, anarchistes ou punk avec des connaissances en radio. Vers les mi-années 80, elle a découvert le genre urbain, qui la démarque encore aujourd’hui, dont les genres américains populaires tels que le hip-hop, le rap, le soul ou le funk.

Logo de RBS

Radio associative urbaine (ou radio de communication sociale de proximité) et située à Strasbourg, cœur de l’Eurométropole, RBS fait de l’inclusivité une valeurs clés, proposant un temps d’information pour la plupart des cultures habitant dans l’Eurométropole. Elle possède aussi un grand nombre d’émissions réalisées et/ou assurées par une centaine de bénévoles, 4 volontaires en service civique qui changent chaque année dû à l’éphémérité du contrat de volontaire et les deux salariés de l’association.

En tout, RBS se distingue par sa taille et histoire, étant parmi les premières radios de France et possédant un catalogue d’émission historiques portant sur l’Eurométropole et ses alentours, établi au fil des années grâce à un grand nombre d’impliqués, autant dans la radio que dans la vie locale.

“A certains moments on pouvait même se poser la question: est-ce que ça avait un intérêt de faire cette information [locale] pour très peu de gens alors qu’on pourrait faire une information plus généraliste ? Et avec l’arrivée des autres médias, autres radios, autres TV, les médias internet; on s’est rendu compte qu’on avait toute notre place avec cette information hyper locale, puisque ce sont des sujets qui ne sont généralement pas traités par d’autres médias.”

Merci à M. Stéphane Bossler !

Interview réalisée par Raphaël Longis McMillan