Lorsqu’il a été question des faits divers, Nicolas Sourisce a défini ce genre comme étant celui qui mêle souvent le sensationnalisme et la réalité sociale, attirant ainsi une large attention du public. Selon lui, les faits divers captivent car ils touchent à des émotions fortes, à des événements inattendus, mais il a également insisté sur les dangers du sensationnalisme et l’importance de traiter ces sujets avec rigueur et respect. Il a abordé les critères éthiques indispensables, soulignant l’équilibre entre l’intérêt public et la dignité des personnes concernées.

Évoquant son parcours, il a expliqué pourquoi il a fait la transition du journalisme de faits divers à l’enseignement. Cette évolution a été motivée par un désir de transmettre ses connaissances et de former les journalistes de demain aux enjeux d’un métier en constante évolution. Il a également abordé les défis modernes liés à la rapidité d’information exigée par les réseaux sociaux, la propagation des fake news, et le rôle central de la vérification des faits.

Nicolas Sourisce a également évoqué la place de l’intelligence artificielle dans le traitement des faits divers, soulignant son potentiel pour faciliter l’analyse des données tout en restant vigilant face aux risques de déshumanisation. Enfin, il a conclu l’entretien en évoquant la crise de confiance envers les médias, encourageant les jeunes à s’engager dans le journalisme en mettant l’accent sur l’intégrité et l’importance d’une information honnête et vérifiée.

Cet échange a permis d’éclairer l’importance du journalisme de qualité, notamment dans le traitement délicat des faits divers, et a offert une réflexion sur l’évolution de la profession dans le contexte actuel.

Interview réalisé par Tom Vignelles