Rencontre littéraire sur Citéradio avec Thibault Bérard. Après avoir relaté son parcours en devenant journaliste puis éditeur aux éditions Sarbacane, cet homme de lettres a une double actualité littéraire. Il y a tout d’abord “Il est juste que les forts soient frappés”, premier roman sorti le 8 janvier 2020 puis réédité depuis le 7 avril 2021 aux éditions J’ai Lu. Notre invité parle de ce livre coup de cœur et coup de poing raconté à la première personne du singulier par Sarah, une femme foudroyée par la maladie mais qui croque la vie à pleines dents. On suit les péripéties de Sarah tout au long du récit avec son adolescence, sa rencontre puis son histoire d’amour avec Théo qui lui donnera 2 enfants, Simon et Camille. Il y aura ensuite son combat contre la maladie qui aura raison d’elle. Thibault Bérard parle de la conception de son livre où l’on passe du bonheur au cauchemar et de son accueil par le public et la critique. Il a notamment reçu le Prix Honoré de Balzac 2020 par l’association Livres en Loire.

Ce très beau livre a aujourd’hui une suite intitulée “Les enfants véritables” parue le 7 avril 2021 aux éditions de l’Observatoire. Après la mort de Sarah, la vie reprend son cours avec Théo, qui est donc veuf, et ses 2 enfants. Ce livre est un roman choral autour du lien maternel car il raconte le parcours de Cléo, femme de 28 ans qui vit avec Théo, elle aussi blessée par la vie et qui doit trouver sa place dans le foyer familial. Il y a également Diane, la mère de Cléo, et Paul, le père de Cléo. Fraîchement sorti, ce second roman a bénéficié d’un bon accueil par la critique. En attendant les rencontres littéraires, Thibault Bérard évoque ses projets avec un troisième livre dans le prolongement des précédents.

Interview réalisée par Guillaume Colombat
Mercis à Thibault Bérard et aux éditions J’ai Lu !