Après plusieurs mois de suspens, la ville de Tours a dévoilé ce mercredi le plan d’aménagement des Casernes Beaumont. Ce plan, lancé par la précédente municipalité, a été revisité par les équipes actuelles en 2021 pour permettre de proposer un projet plus en adéquation avec les enjeux de transition écologique et de bien vivre en ville. Retour sur les grandes annonces de mercredi.

Mixité et mobilité au cœur du projet

Lors de la conférence de presse donnée mercredi dernier pour révéler les orientations du projet, Cathy Savourey, adjointe au maire en charge de l’urbanisme, a rappelé les 6 grandes orientations du projet : la ville des courts chemin, la ville qui respire, la ville aimable, la ville de l’action climatique, la ville habitée et la ville de la démocratie permanente (vous pouvez retrouver cet extrait ci-dessous).

Pour y parvenir, la ville mise notamment sur la mixité et la mobilité douce. En effet, les équipes municipales ont souhaité mettre en place un quartier avec de multiples services, activités et équipements publics, qui pourra accueillir des catégories sociales variées. Ainsi, le plan comprend environ 780 logements, une école (les écoles Mermoz et Maryse Bastié vont être démolies pour être reconstruites en un seul ensemble), un gymnase ainsi que des commerces et services en rez de chaussée.

Côté accessibilité, le quartier comprendra des emplacements parkings en extérieur, des stationnements de vélo et une desserte en transport en commun sera assurée notamment grâce à la ligne 2 du tramway. En effet, selon les équipes de la ville, le tracé passera par ce quartier avant de rejoindre le boulevard Jean Royer.

Une maquette pour faciliter la co-construction

Afin d’informer et de sensibiliser les citoyens sur les futurs aménagements du quartier, les équipes projets ont réalisé une grande maquette du quartier, qui a été révélée mercredi dernier. Cette réalisation doit notamment servir de support de communication et d’échange avec les habitants, afin de leur montrer concrètement ce qui est prévu. Annaelle Schaller, adjointe à la démocratie locale, a d’ailleurs insisté sur l’importance de la co-construction avec les acteurs locaux, en rappelant le rôle du comité de dialogue citoyen dans la mise en place du projet.

La maquette a été commentée par Magali Volkwein, présidente de Devillers et Associés, l’agence d’architecture, d’urbanisme et de paysage en charge du projet. Elle a commencé par décrire les enjeux architecturaux du projet, notamment liés à la présence du mur qui encadre les casernes, qui peut être perçu comme un “verrou”, à la mémoire du quartier et à la végétalisation.

Les premiers bâtiments, qui avaient été lancés par la municipalité précédente, devraient voir le jour fin en 2024. Pour le reste du projet, Clément Mignet, le directeur de la Société Equipement de la Touraine (SET), a annoncé que les premières réalisations sortiraient de terre mi 2026.